Cet immeuble faubourien ne présente a priori rien d'exceptionnel.
Au rez-de-chaussée, ce qui paraît être une boutique n'est en fait qu'un escalator...
Grimpons !
Au premier étage, nous arrivons dans un "classique" magasin Muji ; cette enseigne est connue pour vendre à prix raisonnable tout ce qui concerne la maison. C'est un peu l'esprit Ikea, mais venant de plus loin !
Après quelques pas, on est saisi ! Nous nous trouvons dans un vaste espace éclairé par une verrière où les différents rayons se répartissent sur deux niveaux.
En partie supérieure, une étonnante décoration en staff et en zinc laisse songeur...
Qu'y avait-il ici auparavant qui ait justifié cette décoration flamboyante ?
Il y aurait eu un cabaret russe avant guerre...
Il y aurait eu un temple bouddhiste ou khmer...
Je n'ai rien trouvé qui corrobore ces hypothèses ; je fais donc appel encore une fois à la sagacité du lectorat de Paris-Bise-Art qui, rappelons-le, est l'un des plus cultivés du net.
Un grand merci à Rakugaki qui m'a signalé ce décor étonnant !
91 rue du faubourg Saint-Antoine, Paris XI°.
Il est sympa le tenancier du blog , j'ai nomme Mr JPD
RépondreSupprimerRagakuki signale un lieu digne d'intérêt , d'ailleurs il est très modeste dans la description et JPD y fonce sur son fougueux destrier et comme disent les jeunes " Vla les photos"
à mon avis qu'est ce que c'est ?
j'en sais rien , mais pas une temple ou une pagode , le quartier n'ayant jamais été connu pour un centre ancien d'immigration asiatique contrairement à l' ilôt chalon ou la rue Chapon
en parlant de pagode vous pouvez de nouveau visiter celle du bois de Vincennes
Fabuleuse cette trouvaille, j'y cours
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RépondreSupprimerIl semblerait que dans le passé, l'immeuble ait été rehaussé une (ou deux ?) fois.
C'est arrivé assez souvent.
Otto.
Première trouvaille (pas terrible mais bon, je fais ce que je peux :-))
RépondreSupprimerAvant 1939, date supposée de la mort du photographe Charles Lansiaux, il y avait là un horloger-bijoutier...
Deuxième découverte (sais pas s'il y en aura, ou pas, une troisième ;-))
RépondreSupprimerAux archives nationales, dans les minutes du notaire L.C. Laisné on trouve au 24 mai 1806, l'Inventaire après décès de Pierre Philippe Girard, serrurier, 91, rue du Faubourg-Saint-Antoine...
Troisièmement, confirmation des surélévations dont a parlé Otto :
RépondreSupprimer91 rue du Faubourg-Saint-Antoine
Mme Alexandre jeune
Laporte, 40 boulevard Henri-IV
Modifications et surélévation du comble
29 août 1889
91 faubourg Saint-Antoine
Mme Alexandre jeune
Laporte, 80 boulevard Henri-IV
Modification et surélévation
28 septembre 1889 (travaux commencés)
À retrouver dans le milieu de cette page
Vue du ciel, la verrière ressemble bien davantage à celle d'un atelier d'artiste ou d'artisan, qu'à l'improbable éclairage zénithal d'un cabaret.
RépondreSupprimerMais en regardant vos photos de plus près, je m'aperçois que le décor en staff ne parait ni très ancien ni très stylé, ce qui pourrait cadrer avec l'hypothèse cabaret...
Content de voir mon info sur cet excellent blog !
RépondreSupprimerEt très belles photos.
Formidable travail de recherches de Tilia, bravo, mais toujours aucune trace de mon cabaret !
RépondreSupprimerLes recherches se poursuivent.
Jusque au mois de Mai 2008 il y avait à cette adresse la galerie d'art Arstille.
RépondreSupprimerAinsi que Janrys, atelier d’ébénisterie établi depuis 1968 au 89/91 rue du faubourg St Antoine (ce qui suppose une seconde entrée dans la Cour de la Maison Brûlée comme semble le confirmer cette photo de l'atelier de fabrication).
Des deux, c'est la galerie Artstille qui me semble davantage susceptible d'avoir occupée l'espace situé sous la verrière.
Il y a une adresse électronique en haut de la page de Claude Arnal (ex Arstille).
En la contactant, peut-être pourriez-vous obtenir des informations concernant cet endroit, avant les travaux de réaménagement des lieux qui se sont déroulés entre 2008 et 2009...
Le magasin Muji a ouvert ses portes le 4 mars 2009.
Quand je pense que j'habite à côté de ce superbe lieu. Pour compléter l'enquête de Tilia, j'ai repris le guide parigramme du 11éme arrondissement (superbe collection déjà ancienne qui mériterait de nouvelles éditions) qui indique que cette partie de la rue du fg St antoine regorgeait de salles d'expos de meubles "souvent bâties comme des palais des 1001 nuits". A titre d'exemple, il ne faut pas hésiter à prendre un verre au Barrios latina en face (en fin d'après midi avant la cohut du soir), la structure avec galeries est impressionnante
RépondreSupprimerIl y a aussi une belle cour couverte chez Soubrier, au carrefour Faidherbe-Ch (XII ème).
RépondreSupprimerOtto
Otto, vous me ferez huit jours !
RépondreSupprimerLe motif : n'a pas consulté PBA avant de parler ( http://paris-bise-art.blogspot.fr/2009/10/maison-soubrier.html )
RépondreSupprimerC'est dans le passé que j'aimerais faire ces 8 jours.
Mais hein ? c'est pas possible...
L’âge ! C’est l’âge ! Pôvre de moi…..
Vous pensez que je radote ?
Il y a de ça !
Je ne me souvenais plus de la présence de cet article dans le blog (maintenant, oui...trop tard, pensez-vous !), ni de ce commentaire personnel sur des lieux que j’ai connus.
Pardonnez-moi !
Mon premier et relativement bref emploi, mais des souvenirs marquants dans ce vieux faubourg et un homme pas oublié.
Otto.