Même les bonnes sœurs s'y mettent !
Au 71 rue de Picpus, les pelleteuses sont déjà à l'oeuvre...
C'est l'excellent blog Bel-air sud qui avait attiré mon attention ( Clic ! ) sur la destruction de cette maison affectée à l'hébergement des personnes âgées.
Je ne discuterai pas, bien sûr, la nécessité de moderniser ce type d'établissement, mais on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'une évolution plus respectueuse du site et de son architecture aurait été possible.
Image Wikimedia commons |
Image Bel-air sud |
Sur cette vue prise de la fenêtre d'un lecteur du blog Bel-air sud, on voit le jardin de cet ancien couvent :
Image Bel-air sud |
Les photos suivantes ont été prises le premier avril dernier :
Et un espace vert de moins, un !
Sur cette capture d'écran, on voit les anciens bâtiments conventuels ainsi que la chapelle :
Capture d'écran Google maps |
71 rue de Picpus, Paris XII°.
Dommage pour le jardin (je n'avais pas gardé un souvenir impérissable de la chapelle trop moderne)qui avait une grotte de Lourdes, un atelier avec forge véritable musée des arts et traditions populaires et un jardin médicinal dit du "curé".Vu les photos tout semble détruit. Peut être que la partie du jardin le long du boulevard du Picpus (il y avait une entrée au 11bis)a été conservée ? (il y avait 2 statues:vierge et Jesus). A vérifier mais les photos semblent sonner le glas
RépondreSupprimerJ'ai habité le quartier dans les années 2000. Je me souviens de cette façade grise assez triste avec son air de faubourg provincial. Une fois par an, la maison de retraite ouvrait ses portes pour organiser une vente de vêtements de seconde main à prix dérisoires. On pouvait s'habiller de pied en cap pour quelques euros, et par la même occasion jeter un oeil sur le réfectoire et les pièces communes qui étaient beaucoup plus jolies que ce que j'avais imaginé.
RépondreSupprimerCette maison de retraite, bordée par l'ancien chemin de fer Bastille-Vincennes, est représentative de ce qu'était le quartier autrefois : un mélange d'institutions religieuses et de voies ferrées.