lundi 3 novembre 2014

La fenêtre de Colette au Palais royal

Si nous entrons dans les jardins du Palais royal par l'étroit passage du Perron, nous découvrons une plaque rappelant que Colette a vécu ses dernières années au bord de ce jardin.



 Faisons quelques pas vers l'intérieur du jardin et retournons-nous. Regardez la fenêtre du premier étage qui se trouve au-dessus du numéro 93.


Zoomez maintenant sur la balustrade.
 


 Cette étoile et ce C entremêlés indiquent que cette fenêtre était celle de la chambre du grand écrivain.



93 galerie de Beaujolais, jardins du Palais royal, Paris I°.

5 commentaires:

  1. quel oeil de lynx , vous remarquez tous les détails
    rien ne vous échappe

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  2. Ouf, j'ai échappé à l’œil de faucon !

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  3. "Le Palais Royal est un beau quartier..." Merveilleux détail -à la fenêtre- que je n'avais jamais remarqué lors de mes pauses déjeuner dans ce beau jardin il y a plus de quarante ans. Merci pour cette mise en lumière. Anne

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  4. L'étoile a-t-elle un rapport avec le fait que le mari de Colette était juif ?
    Sinon pas loin, il y aussi l'appartement de Cocteau et Jean Marais.

    L’appartement que Cocteau occupe à partir de 1940, au 36, rue de Montpensier, sera sa dernière adresse parisienne. Ses visiteurs se souviennent de la fameuse ardoise où il inscrivait ses rendez-vous. On le voit ici portant le chien de Jean Marais et s’occupant près des grilles dans le jardin du Palais-Royal.
    « Cette chambre a été si souvent décrite par les journalistes, magnifiée par les photographes, que je me demande si c’est bien elle, tant elle ressemble peu à ce qu’ils en montrent. […] J’ai loué cette cave minuscule, prise entre le Théâtre du Palais-Royal et le pâté de maisons qui se termine par la Comédie-Française, en 1940, lorsque l’armée allemande marchait sur Paris. J’habitais alors l’Hôtel du Beaujolais, à côté de Colette, et ne devais m’installer au 36, rue de Montpensier, qu’en 1941, après l’exode. Les amis pour lesquels j’avais loué un peu inconsidérément ce tunnel bizarre avaient dû fuir l’immeuble. Les Berl, les Mille, les Lazareff. J’y ai vécu quatre années sous les insultes, frappé dans mon œuvre et dans ma personne. Je m’y soigne à présent par fatigue, à cause de l’impossibilité de trouver un logement convenable, à cause aussi d’un charme (dans le sens exact du terme) que le Palais-Royal opère sur certaines âmes. »
    (Jean Cocteau, La Difficulté d’être, 1947.)

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