Il est loin le temps où les attelages des mareyeurs dévalaient la pente menant aux halles, apportant le poisson pêché le matin-même par ce "chemin des poissonniers" !
Nous sommes à Barbès, quartier en pleine évolution * . Les numéros 146 et 148 forment un bel ensemble haussmannien récemment rénové.
* ou Boboïsation, gentrification, embourgeoisement, rayez la mention inutile.
Sur le linteau du 148, une inscription : Maxime Clair :
La société Maxime Clair était une entreprise française qui fabriquait des meubles à Crépy-en-Valois à une époque où l'on n'allait pas en Suède acheter des kits...
Le magasin d'exposition occupait cinq immeubles dans le faubourg poissonnière, du 146 au 154.
Les portes du numéro 146 sont ouvertes, des grappes de fumeurs occupent le terrain, nous entrons.
Après être passés sous le premier immeuble, nous débouchons dans une première courette fermée par une verrière et servant essentiellement de garage à vélo :
Il vous faudra passer dans la deuxième cour pour découvrir cet atrium majestueux, magnifiquement rénové :
On imagine cet espace lorsque c'était un magasin de meubles...
Note à l'attention des gens qui pensent : Ceci est la preuve qu'il n'est pas nécessaire de tout détruire pour obtenir des locaux modernes et fonctionnels...
Nous sommes au siège de BDDP unlimited qui regroupe dans ce cadre magnifique des créatifs et des fils de pub !
Un grand merci amical à celui qui m'a autorisé à faire ces photos.
146-148 rue du faubourg-poissonnière, Paris X°.
Bonjour
RépondreSupprimerévidemment que c'est en voie de boboisation , c'est la raison pour laquelle Valérie ( l'ex 1ère dame) y faisait ses course il y une semaine et la police a du intervenir sur le marché Dejean pour la protéger de l'empressement des vendeurs à la sauvette
Elle leur a dit la même chose qu'à François , "Merci pour ce moment"
à part ça avez vous déjà visité la salle de jeu de paume du 74 ter rue Lauriston ,
on dit cet endroit très beau
Oui, ce jeu de paume est passé récemment de la pile "à faire quand j'aurai le temps" à la pile "Faut trier les photos" et devrait donc tomber prochainement dans la pile "à publier dès que possible".
RépondreSupprimerStay tuned !
et aurons nous aussi une explication des règles ?
RépondreSupprimerelles sont d'une complexité diabolique, bon courage
J'y ai foncé ce jour, superbe découverte qui rappelle l'espace Clery au 17 de cette rue de Clery
RépondreSupprimerGrand merci
Quel délice que de visiter Paris en votre compagnie! Etant dans le sud
RépondreSupprimerje ne vient pas à Paris très souvent,merci pour ces merveilleuses
découvertes.Anne
RépondreSupprimerMieux vaut cela que la démolition et une reconstruction en jeux de cubes. Là-dessus, on est d’accord.
Evidemment, qui peut habiter ces rénovations ?
La boboïsation grignote avidement aujourd’hui des quartiers jusqu’alors méprisés et même très méprisés. La mixité sociale : quel bobard !
Il faudra s’y faire. Hélas !..........
Otto.
Merci à tous pour vos commentaires.
RépondreSupprimerLa seule expérience de mixité sociale réussie à mes yeux, ce sont les immeubles haussmanniens où toutes les catégories sociales se croisaient dans le même escalier.
Aujourd'hui, on ne sait faire que des ghettos, de riches ou de pauvres...
elle est partout cette boboïsatiion
RépondreSupprimerje suis passé cet après midi dans la rue Saint Denis et j'ai remarqué que le bout de cette rue compris entre la rue réaumur et la rue turbigo avait subi divers changements
des ongleries et des épiceries bio ont pris la place de bars et de sex shop
plus aucun dame faisant partie du " folklore " de Paris ,chantée par Lama
les ex hotel de passe ont été transformés en appartements
faut il s'en féliciter ou regretter le bon vieux temps qui n'était pas si rose pour ces dames ,le débat est lancé
Il y a certainement plus de 30 ans que la rue Saint-Denis est "désertée" par ces Dames quand on se souvient de la densité de leur présence sur les trottoirs et dans les couloirs...La prostitution est repoussée vers l'extérieur par cette boboïsation.
RépondreSupprimerDifficile de s'en féliciter puisque le problème est simplement déplacé.
Vaste et éternel sujet.
Otto.
Félicitations au photographe pour ces jolies photos et a BDDP pour cette belle rénovation.
RépondreSupprimerMon arrière, arrière grand père, Maxime CLAIR, a en effet crée l' entreprise de fabrication de meubles en 1873, avec la fabrication des meubles à l' usine de Crépy en Valois à partir de 1878.
L' ensemble, du 146 au 154 rue du Faubourg Poissonnière était en effet siège social, et magasin d' exposition des meubles, mais Maxime CLAIR et son épouse ont eux-mêmes emménagé dans le 146 rue du Faubourg Poissonnière en 1878, et dans le 148 en 1898.
Merci pour votre article sur le Paris "hors des sentiers battus"
Thibaud CLAIR
Bonjour mr Clair, si vous lisez ce message (impossible de cliquer sur votre profil "anonyme" pour vous écrire en message privé). Je suis de crépy en valois et habite dans une des anciennes maisons de l'usine. Cela m'interesserait d'avoir plus d'informations sur le sujet, si vous en avez (catalogues, participations aux expos universelles de paris, etc)
RépondreSupprimerBonjour Mme Tremière
RépondreSupprimerDésolé mais je n' ai pas beaucoup de documents de l' époque, mis à part quelques photos ou cartes postales....
Thibaud CLAIR