Voici plus de détails sur notre neuvième énigme.
Il est adossé à un des piliers soutenant la station Dupleix de la ligne 6 du métro:
Nous nous trouvons face au n° 69 boulevard de Grenelle.
De profil :
L'ornementation en forme de couronne crénelée était au début du XX° siècle le signe d'appartenance à la ville de Paris (qui construisait les accès du métro).
La marque Rivière est le nom du fabricant aujourd'hui disparu.
A noter le long du trottoir, de vieux rails de tramway qui réapparaissent sous le goudron mal entretenu, ce qui me fait penser à une signalisation lumineuse pour les tramways. Mais je ne dispose d'aucun élément pour étayer cette hypothèse.
Et ça fait deux ans que je m'épuise les neurones à essayer de trouver !
Merci de votre aide.
Moi je sais NANAnéReu !!!
RépondreSupprimerah que voilà une magnifique enquête qui va m'occuper ce week-end !!
RépondreSupprimerJ'adore votre blog!
Mes vœux vous accompagnent ;-))
RépondreSupprimerJe pense à un « éclateur » en cas de surtension électrique sur le rail ? un genre de poste de surveillance.
RépondreSupprimer??????????????????????
Otto.
Tu nous occupes bien, merci...
RépondreSupprimerUn interrupteur pour les lampadaires attenants? Voir la carte postale 3.
RépondreSupprimerSur le rail ?
RépondreSupprimerRail du tramway, non car le rail ne sert qu'au retour de courant, donc pas de surtension.
Rail du métro non plus car il serait placé en station et il y en aurait plusieurs...
Voilà, voilà, elle ne m'éclate pas votre réponse !!!
@ Thérèse: Non, les réverbères ont toujours été commandés à distance.
RépondreSupprimer(la réponse précédente s'adressait à Otto).
RépondreSupprimerEt en plus, elle ne vous éclaire pas non plus !
Mais en voyant la robustesse de l'objet (indispensable en milieu public), j'avais pensé à de l'antidféflagrant.
Otto.
À tout hasard : un point de recharge pour le tramway à air comprimé...
RépondreSupprimerbien beau tout ça , mais ça ne fait pas trop avancer le schmilblic car il faut le dire ,votre dernière énigme de l'été est une variante du jeu présenté par guy Lux et parodié par Coluche
RépondreSupprimerpapy Mougeot
Simone, candidat suivant !
RépondreSupprimer@ Tilia:
RépondreSupprimer(je viens seulement de trouver votre message):
Il n'y a pas eu de tramway à air comprimé sur cette ligne. On est passé du tramway hippomobile à l'électrique (ligne 33).
Un rapport avec le marché qui se tenait (et se tient encore) deux fois par semaine à cet endroit ...
RépondreSupprimerest ce qu'on peut se tirlipoter le schmilblick sous la tente ?
RépondreSupprimernon à quoi pensez vous?
à la même chose que vous gros cochon
Un avertisseur electrique pour fuite de gaz? Il y en avait dans les metros, y en avait-il a l'exterieur?
RépondreSupprimerAucun rapport avec le marché. Les bornes d'alimentation en électricité que l'on voit aujourd'hui sur les marchés sont de création récente. Dans le passé, les commerçants n'en utilisaient pas.
RépondreSupprimerQuant à un avertisseur électrique pour fuite de gaz, je n'en ai jamais entendu parler. Ceci dit, je suis loin d'être un spécialiste de la question, mais si on utilise l'électricité lorsqu'il y a une fuite de gaz, on risque de faire tout sauter, non ?
L’épaisseur du tuyau, la forme circulaire de l'appareil ainsi que la présence d'une protection grillagée me font penser à un avertisseur sonore à air comprimé. <<mais pour quel usage?
RépondreSupprimerThat is the question !
RépondreSupprimerEt je n'ai aucun élément me permettant de confirmer ou d'infirmer votre hypothèse.
Effectivement cela ressemble à une vieille signalisation de tramway.
RépondreSupprimerJ'avais pensé aussi à une borne d'alimentation d'eau sous-pression ou air comprimé ou encore de gaz pour les vieux trams.
Mais bon vu que cette entreprise était spécialisée dans le matériel agricole avant de faire des obus pendant la guerre ça n'a peut-être rien à voir.
Vu que l'appareil s'ouvre (on voit la fente de la vis sur la partie basse), il devrait même pouvoir pivoter quand on regarde les ergots de profil pour donner accès au tuyau ...ne serait-ce pas l'ancêtre du tube pneumatique ?
RépondreSupprimerBonjour .
RépondreSupprimerHalal les enigmes du temps . on pourrait imaginer que cet ornement était le contenu d'une ampoule signalant un passage de tramway .. la grille semble vouloir confirmer cela ( laissant passer la lumière tout en protégeant l' ampoule derriere) .
qu'en pensez vous ?
Alors là, deux choses:
RépondreSupprimer1 - Je pense également que ce bidule devait contenir une ampoule électrique. Cette ampoule était protégée par une vitre (colorée ?) protégée elle-même par une grille.
2 - Signaler le passage des tramways ? J'en doute fort car ils marchaient à vue. De plus ce signal est placé à contre-courant de la circulation automobile.
Conclusion: il faut continuer à réfléchir !
Du street-art, tout simplement !
RépondreSupprimerAh non ! Je vous certifie que ce n'est pas du street-art !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerLe tram ligne 25 (St Cloud - St Sulpice, ex CGO) de la STCRP passait là en double voie. Venant du pont de Ggrenelle, il empruntait en voie unique les rues Héricart et Viala, avant de retrouver la double voie sur le boulevard de Grenelle. Ca me fait dire que cet étrange lumignon était un signal d'aiguillage indiquant au wattman venant de la rue Viala qu'il était orienté sur la bonne voie.
Cordialement,
JJacques
@ Jean-Jacques:
RépondreSupprimerMerci pour cette hypothèse qui - à mes yeux - mérite d'être creusée.
Elle appelle de ma part deux réflexions:
1 - Vous dites que la tram passait en voie unique rue Viala, or cette rue ma semble assez
large pour accueillir une double voie. Il faudrait avoir un plan des voies de ce
secteur. Avez-vous des sources, documents ou plans qui accrédiyeraient cette thèse ?
2 - Le machin est adossé à un pilier nord de la station Dupleix, c'est à dire du côté où
les voitures circulent d'est en ouest. Si votre hypothèse était la bonne, notre
machin ne serait-il pas du mauvais côté.
Ou bien les tramways circulaient-ils dans les deux sens sur la demi-chaussée nord
du boulevard de Grenelle ?
Là aussi, il nous faudrait un plan de voies.
Je ne possède que le livre "Les tramways parisiens" de Jean Robert qui ne m'éclaire pas suffisament
sur ce secteur; peut-être avez-vous d'autres documents ?
En tous cas, merci de cette idée qui risque de relancer le travail neuronal de certains...
Bonjour.
RépondreSupprimerRien à voir avec le tram, le métro ou le gaz, Il s'agit d'un dispositif de contrôle de la pression de l'eau dans les conduites de la Ville de Paris. La grille protégeait un manomètre relié par un tuyau à la conduite en question, située, en principe dans les égouts.
Depuis l'évolution de télétransmissions, ces appareils ont tous été déposés. C'est le seul, à ma connaissance encore en place, sinon en fonctionnement. Une pièce de musée quoi... Ce serait dommage qu'il disparaisse lors d'une rénovation de la pile.
@ Frédéric FAIPOT
RépondreSupprimerElle paraît très intéressante votre hypothèse !
Auriez-vous des documents permettant de l'étayer ?
http://sciences.gloubik.info/spip.php?article1049
RépondreSupprimerVoir la figure 2 sur le manomètre public permanent et les explications qui s'y rapportent. Sans mérite de ma part, puisque la réponse a été donnée par Frédéric Chapot.
RS
Bonjour.
RépondreSupprimerIl y en avait un exemplaire exposé, entre autres antiquités, au laboratoire des compteurs de la rue Paul Vaillant Couturier dans la 14è lorsque cela s'appelait encore le "service technique des eaux" (avant 1986).
Je ne sais pas si il existe encore à la suite des déménagements, privatisations et remunicipalisation.
Par contre, ces appareils ne servaient déjà plus dans les années 70 où les informations étaient déjà retransmises depuis plusieurs années,en direct, par les câbles téléphoniques à la direction du service, rue Schoelcher. Ces informations étaient contrôlées de manière hebdomadaire par des enregistreurs mécaniques sur bande papier qui étaient relevées par le personnel de la distribution des eaux et envoyés à la direction pour comparaison avec les données télétransmises. En cas de différence avérée, une équipe était dépêchée sur place pour régler le transmetteur.
Ces enregistreurs mécaniques étaient implantés au plus près du point de captage de la mesure, dans les bureaux d'arrondissement du service des eaux ou d'autres locaux de services municipaux, comme les caveaux d'égoutiers ou du nettoiement.
Sur les réseaux, les mesures recherchées étaient, et sont toujours, les débits et les pressions de l'eau circulant dans les conduites.
J'imagine qu'avant les appareils enregistreurs, du personnel devait passer devant l'appareil de votre photo et en noter l'indication dans son carnet...
FF