Il y a bien longtemps (1555), la rue Le Brun s'appelait la rue des Fossés Saint-Marcel. Le Bourg Saint-Marcel, construit dans une boucle de la Bièvre au passage de la voie romaine Lutèce-Lyon, connut ne urbanisation très précoce (VI° siècle) autour d'une nécropole. Je ne saurais trop vous conseiller de consulter la page consacrée à ce bourg (Clic !) sur l'excellent Atlas Historique de Paris.
Sur cette carte de 1550, j'ai surligné la Bièvre en bleu et les fossés Saint-Marcel en vert:
Au XVIII° siècle plusieurs "Folies" (Maisons de campagne) furent construites ici et le développement de la Manufacture des Gobelins voisine encouragea ce mouvement. Il n'en reste presque rien aujourd'hui.
Le seul témoignage de cette époque se cache au 20 rue Lebrun, derrière un immeuble insignifiant... entrons ! (digicode gentil)
Nous pénétrons dans une cour gazonnée bien calme...
A notre gauche, nous découvrons un coquet pavillon du XVIII° siècle.
Au premier étages, le grand salon circulaire Louis XV est classé (on ne visite pas).
Oui, je sais, il y a un arbre qui gêne, mais ce n'est pas moi qui l'ai planté !
20 rue Le Brun, Paris XIII°.
Excellent cet atlas historique!
RépondreSupprimerBienvenue a ces tresors caches meme si on ne peut les visiter. Rien de savoir qu'ils existent...
Bonjour
RépondreSupprimerje viens de relire une excellente étude quoique très technique sur une éventuelle réouverture de la Bièvre dans Paris
Si ce projet a ses limites je trouve que la réouverture du lit de la Bièvre Square Le Gall , à l'annexe du Museum et dans le jardin des plantes ça aurait du chien
et surtout cela ferait reculer les promoteurs prêts à construire sur l'annexe du Museum
merci pour votre article
encore moi le castor de la Bièvre
RépondreSupprimerj'avais dans un petit coin de ma tête un projet d'urbanisation sur l'annexe du Museum
Il s'agit bien sur du projet " Buffon Poliveau " dont vous nous avez parlé en août 2012
rien ne se perd
je m'en vais vite faire un tour sur le site de l'asso
bonsoir
La réouverture de la Bièvre faisait partie des promesses de campagne d'un certain Bertrand Delanoë en 2001... Un oubli sans doute...
RépondreSupprimerJ'avais lu que cette folie avait pour nom Jean de Julienne (1730), manufacturier et mécène
RépondreSupprimerdommage
RépondreSupprimerj'aurais bien vu la Bièvre ressortir dans la ménagerie du jardin des plantes
le lit de la rivière aurait servi d'enceinte aux phoques ou aux crocodiles ( caÏmans et alligators ) , pas les deux à la fois
je me souviens il y a fort longtemps lors d'une visite à la ménagerie avoir vu un crocodile qui peu de temps auparavant avait été capturé dans les égouts
le saurien en question qui mesure 3 mètres coule maintenant des jours heureux à l'aquarium de Vannes
RépondreSupprimerson nom est Eléanore
Il est vrai que plusieurs sources, se référant à Jacques Hillairet, affirment qu'il s'agit du Pavillon Jean de Julienne.
RépondreSupprimerLa phrase exacte est: "...peut-être propriété de Jean de Julienne".
Je n'ai rien trouvé qui corrobore cette conjecture, mais je suis prêt à apprendre !
D'après d'autres sources (recoupées), Jean de Julienne occupait l'Hôtel Mascarini, où l'orangerie servait à exposer sa collection de peintures.
La Maison Julienne et son orangerie colonnes et baies vitrees est rue des Gobelins (voir Hillairet) Pour les "Folies" celle dont parle Hillairet etait réduite a quelques pierres et moulures effacées oueclatées par le gel qui étaient visibles il y a 10/12ans derriere la grille de la Manufacture
RépondreSupprimerQuelle merveille ! Et dire que j'aurai habité près de vingt ans à quelques pas seulement de ce lieu, dont j'apprends seulement aujourd'hui l'existence…
RépondreSupprimerMais comment peut-on passer vingt ans sans consulter Paris-Bise-Art ?
RépondreSupprimerSuper!
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