En 1840, l'Hôtel-Dieu de Paris mit en vente un terrain de 11500 mètres carrés situé entre les rues Richer, de la Boule-Rouge, de Montyon et du Faubourg-Montmartre. Ce terrain - dit de la Boule-Rouge - fut loti par une "Société de capitalistes et d'Entrepreneurs". La rue Geoffroy-Marie fut créée à cette occasion, ainsi que deux galeries commerçantes couvertes similaires aux autres galeries de ce quartier des Grands-Boulevards.
Malheureusement, leur situation isolée et leur manque de débouché les condamnèrent à la fermeture à la fin des années vingt.
Mais qui dit fermeture ne dit pas disparition !
Sur ce plan de 1910, nous voyons nos deux galeries bien vivantes (attention, le nord est à gauche) :
Commençons par la Galerie Richer. Nous voyons ici l'accès le plus au nord donnant sur la rue Richer. Le nom est encore inscrit dans la pierre; un commerce occupe l'arcade.
Merci au personnel de l'Hôtel Opéra-Grands-Boulevards qui m'a permis de monter dans une chambre (vide !) pour prendre cette photographie "aérienne" de la (petite) Galerie Richer.
Rue Geoffroy-Marie, la sortie sud bénéficie d'une élégante arcade; un restaurant y est installé.
Traversons la rue Geoffroy-Marie pour voir juste en face l'entrée nord de l'autre galerie, la Galerie Bergère. L'arcade est occupée par un restaurant japonais.
Coup de chance, un chantier dans les étages me permet de pénétrer dans l'immeuble. Dans l'escalier, la fenêtre du premier étage me trouve nez-à-nez avec la galerie !
Au quatrième étage, la gentillesse des ouvriers me permet de réaliser ces photographies depuis l'appartement qu'ils rénovent; merci à eux !
La sortie sud, rue de Montyon, est occupée par un supermarché; le cartouche portant le nom de la galerie a été effacé.
Rue Richer, rue Geoffroy-Marie, rue de Montyon, Paris IX°.
toujours du surmenage
RépondreSupprimervous nous en avez parlé en mai 2009
mais pas autant en détail,
Ah non ! Pas du surmenage cette fois ! Du perfectionnisme, oui !
RépondreSupprimerIl me fallait pénétrer dans ces immeubles et ce n'est pas facile.
Comme quoi la persistence porte ses fruits.
RépondreSupprimerExact du perfectionnisme
RépondreSupprimerpuisque vous avez des relations avec les ouvriers profitez que l'accès au 48 avenue Daumesnil soit ouvert pour des travaux de ravalement au 50 pour voir le très joli pavillon du fond de cour du 48
RépondreSupprimerRien que des bons conseils, sur ce blog.
Adhérez donc à la CGT !!!
Otto
ah la CGT a ou avait de nombreux bâtiments , je pense à celui du siège historique de la rue Lafayette entre autres
RépondreSupprimerla bourse du travail est à voir aussi
et qui sait une carte syndicale peut ouvrir des portes
A quoi ça sert que Ducros il se décarcasse ?
RépondreSupprimerLa Bourse du Travail, elle est là ---> http://paris-bise-art.blogspot.fr/2011/08/la-bourse-du-travail.html
et toc ! ;_)
Honte à moi
RépondreSupprimeraprès tant d'années de militantisme je n'ai jamais été à la bourse du travail rue charlot et à " turbigo " comme on disait dans ma centrale
Frachon et Krazu m'en voudront
au fait un petit tour vers la place Henri Krasucki
je vais vite sur la moteur de recherche , Camarade
ah n'oublions pas Léon Jouhaux le réformiste