1929: Le ministre Louis Loucheur décide la construction du nouveau ministère, place de Fontenoy.
1er octobre 1930 : accueil de la première assurée dans la nouvelle salle des guichets de la Caisse interdépartementale d'assurance sociale.
L'architecte sera Guillaume Tronchet, qui fera appel aux frères Martel pour les fresques ainsi qu'à Jacques Gruber, maître verrier; celui-ci réalisera un des purs chef-d'oeuvre de l'Art-déco, la verrière.
Nous devons ces deux vues prises en 1930 aux archives du Ministère.
Pour accéder à la salle des guichets, il nous faut d'abord traverser le vestibule:
Le choc ! La somptueuse verrière est dans son état d'origine, l'effet est saisissant.
L'horloge est entourée des deux fresques des frères Martel, dans un style réaliste que n'auraient pas renié les soviétiques. Au-dessus, le vitrail Art-déco est également de Jacques Gruber.
La verrière, travaillée sans apport de peinture, est caractéristique du style de Jacques Gruber, un des fondateurs de l'Ecole de Nancy: "rigueur, simplicité et efficacité".
Pour visiter (en semaine aux heures de bureau), il suffit de se présenter à l'accueil-visiteurs du Ministère de la Santé, de déposer une pièce d'identité valide, et de dire que vous vous rendez au "CRDM" (Centre de Ressources Documentaires Multimédia, ou en français: Bibliothèque !)
Entrée principale du Ministère: 14 avenue Duquesne, Paris VII°.
RAvissant!
RépondreSupprimerBonjour et bravo pour ce site.
RépondreSupprimerça ne le fait qu'à moi ou on dirait, particulièrement sur les photos en noir et blanc, un décor futuriste digne d'un film d'anticipation,entre le vaisseau spatial et le hall d'administration totalitaire tiré d'une nouvelle à la Philippe K Dick?
Par contre, les fresques des frères Martel ressemblent fort à des bas-reliefs: s'agit-il de trompe-l’œil très réalistes ou vous vous êtes emmêlé le clavier? Rien de bien grave, continuez à nous faire découvrir ce Paris hors des sentiers battus.
Magnifique ! Merci pour les informations.
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos commentaires !
RépondreSupprimerVous avez raison, Antioche, les frises que j'ai nommées fresques sont bien des bas-reliefs ! Au temps pour moi et merci de votre vigilance.