Devant le 39 avenue Trudaine, quel est ce curieux objet en fonte orné des armes de la Ville de Paris ?
Un parcmètre de style Napoléon III ? Une sanisette arts-déco ?
Il s'agit d'un des derniers exemplaires des "boîtes à sable" parisiennes. Installées au début du XX° siècle, elles permettaient de disposer d'un stock de sable en cas de verglas.
Le soin apporté à la décoration de ces objets simples...
J'ajoute cette vieille photographie qui témoigne de l'utilisation de ces boîtes à sable avant que l'usage du sel se généralise:
Ce n'est pas tt à fait l'explication qui m'a été donnée par un concierge de l'Avenue Trudaine.
RépondreSupprimerEn effet, ce bac signalait un stationnement éventuel de fiacre.
En même temps, il contenait du carburant pour cheval.
Ce carburant était de l'avoine que le cocher puisait dans le bac pour le mettre dans un sac prévu à cet effet et qu'il accrochait au miseau du cheval qui pouvait ainsi consommer tout en roulant son taxi.
Otto
Et bien il ne faut pas toujours croire les concierges ;-))
RépondreSupprimerJ'ai ajouté une photo où l'on voit l'utilisation d'une boîte à sable. De plus, la défunte revue Paris-Village avait consacré un article à ces boîtes dans son numéro 6.
Je vous parlais d’un vieux souvenir. Il n’y a plus de concierges aujourd’hui ! Ce sont maintenant des gardiens d’immeubles. C’est le même boulot, mais sous un autre nom. Comme les femmes de ménage, devenues techniciennes de sol. Ca classe !....mais ça ne paye pas mieux.
RépondreSupprimerBon ! ceci dit, qui vous fait avancer que le contenu de la bérouette est du sable et pas de l’avoine ?
Qu’il n’y ait pas d’oiseaux ou de pigeons autour ?
Cette épatante photo nous montre un employé municipal répandant du sable quand les arbres ont encore toutes leurs feuilles ?
On nous manipule !........................
Otto.