mercredi 26 octobre 2011

Maison de l'Escalopier (impasse Marie Blanche) (Suite)

Grâce à l'amabilité d'une habitante, nous poussons la porte pour voir le hall et cet escalier aux boiseries extraordinaires...


Attention, nous sommes dans une propriété privée; il convient donc de respecter la tranquillité des résidents.





Non ce n'est pas un décor de cinéma !





Si, lors de votre visite, les fenêtres du rez-de-chaussée sont ouvertes, ne faites pas comme moi, ne regardez pas à l'intérieur ! Vous y verriez des plafonds peints de toute beauté...

La visite n'est pas terminée; il nous reste à voir la première bande dessinée en bois !

à suivre...

Impasse Marie Blanche, Paris XVIII°.

4 commentaires:

  1. Le probléme c'est que l'on ne sait pas ce qu'est un escalopier ? ...un marchand d'escalope ?une personne qui a des ulcères de décubitus sur l'extrémité des membres inférieurs ? je souhaite vivement une réponse rapide et simple !

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  2. Lisons Jean Charpentier in "Généalogie de M. le président l'Escalopier" (édition 1628, réimprimé en 1763):
    "Mémoire généalogique de la maison de l'Escale, de Vérone, dont une branche a fait souche à Paris sous le nom de l'Escalopier..."

    Dans sa "Notice sur M. de l'Escalopier, Anatole de Montaiglon écrit: "Il était issu d'une ancienne famille, qui prétendait —comme Scaliger— sortir des della Scala de Vérone; ce qui est sûr, c'est qu'elle était déjà importante dans l'Échevinage parisien dès le seizième siècle, et que plus tard elle exerça jusqu'à la Révolution de nombreuses charges au Parlement; deux de ses membres en furent même présidents.
    l'un au mortier, l'autre aux enquêtes, et nous pouvons remarquer ici que cette famille eut, dès l'origine, un des hôtels de la place Royale..."

    Il est plaisant de noter que Jean Charpentier se trompe en traduisant "della Scala" par "de l'Escale"; il aurait dû dire "de l'Echelle"" !

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