Ce journaliste de 22 ans a été abattu par le Prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III en 1870. Mais ce qui fait sa gloire posthume, c'est la réputation de virilité du jeune homme, complaisamment rendue par le sculpteur Jules Dalou sur le monument. Une légende tenace veut que certains attouchements avec la partie virile du gisant rendraient amour et fécondité aux femmes en mal de tendresse.
Bonjour,
RépondreSupprimerLa précision anatomique de ce gisant n'a rien de "complaisant". Dalou a exécuté le modelage de cette sculpture en appliquant la méthode courante en ce temps-là : le personnage était d'abord modelé nu, puis il était habillé et/ou drapé. Notez aussi le réalisme avec lequel dalou a rendu les gants dont on peu voir les coutures... En acceptant de réaliser gratuitement cette commande, l'artiste affiche son profond engagement républicain (le meurtrier avait été acquitté!). Cette oeuvre remarquable est devenu un objet de superstition un peu grotesque. Il serait temps que la conservation du Père Lachaise prennent des mesures pour la restaurer et la protéger des dégradations.
Au contraire, c'est un lieu de culte bien normal !
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