mercredi 7 avril 2010

Mémorial des Martyrs de la Déportation

Situé à l'extrême pointe est de l'île de la Cité et quasiment invisible de la rue, ce mémorial inauguré en 1962 par le général de Gaulle est dédié au souvenir de tous les déportés de la deuxième guerre mondiale. Pour y accéder, il vous faudra traverser le square de l'Ile-de-France et descendre un escalier vertigineux après avoir passé un contrôle de police.


































Une fois dans la cour, vous entrerez dans la crypte par cette ouverture.




















Silence et recueillement...





























Ces hauts murs vous isolent de tout, même du bruit. Derrière la grille, la Seine.
















"Ici l'architecte Georges-Henri Pingusson exprime la descente aux enfers, la contrainte par la force, l'enfermement, la mise aux fers, l'enfer de la privation et la mort.
Ici est représenté par cet escalier étroit, intime, qui renvoie à la solitude, la fragilité de tout individu face à la masse et à la coercition. Le pas descendant de ses propres pieds bat un rappel du rythme sonore de la patrouille qui fige l’arrêt de tout, dans l'enceinte de la cour, enfermement des murs fait des sols de France prêts à ensevelir, sous la décharge de feu, la lueur d'espoir qui semblait se profiler au travers de cette eau qui file libre. "
Philippe Pingusson arch.


Square de l’Île-de-France, Paris IV°.

5 commentaires:

  1. Quelles photos magnifiques !
    Bravo!

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  2. Lieux très spécial (en dehors des forces de Police qui gardent la place). Architecture spartiate et absence de bruit. Assez étonnant de pouvoir méditer ainsi en plein Paris !

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  3. «Louis» had not discovered this when he lived in Paris.
    Being an avid reader of World War II history, he finds this to be very interesting.

    The Flossenburg prison camp was where the Nazis executed Dietrich Bonhöffer on 9 April 1945.

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  4. Ce qui est intéressant aussi à cet endroit est le fait qu'avant c'était l'emplacement de la morgue de Paris. Aujourd'hui on vient pour contempler en silence, avant les gens venaient pour regarder les vicitimes de crimes placés dans les vitrines.

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  5. Ici l'architecte Georges-Henri Pingusson exprime la descente aux enfers, la contrainte par la force, l'enfermement, la mise aux fers, l'enfer de la privation et la mort.
    Ici est représenté par cet escalier étroit, intime, qui renvoie à la solitude, la fragilité de tout individu face à la masse et à la coercition. Le pas descendant de ses propres pieds bat un rappel du rythme sonore de la patrouille qui fige l’arrêt de tout, dans l'enceinte de la cour, enfermement des murs fait des sols de France prêts à ensevelir, sous la décharge de feu, la lueur d'espoir qui semblait se profiler au travers de cette eau qui file libre.
    Philippe Pingusson arch.

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