Splendides photos, monsieur JPD ! Mais quelle déchéance pour ces lieux qui furent luxueux et très passants…Dans les années soixante, le passage hébergeait encore des commerces, dont un antiquaire spécialisé dans les poupées et les jouets anciens… L’ouvrage de Paul Jarry « Les Magasins de Nouveautés » (Paris, André Barry et Fils Editeurs, 1948) – un « incontournable » sur le sujet – nous apprend qu’une espèce de petit tramway souterrain fonctionna dans ces parages : « Pour réunir au rez-de-chaussée le groupe des galeries qui enveloppaient le hall de l’hôtel [le Grand Hôtel du Louvre] sans avoir à traverser ce dernier, on établit un tunnel où conduisaient deux larges perrons, et afin d’éviter à la clientèle la descente et la montée de ces rampes, on imagina une sorte de tramway, un wagon élégant qui, au repos dans l’une des galeries, descendait à l’étage souterrain, franchissait rapidement l’espace du tunnel et remontait de l’autre côté pour la plus grande joie des enfants et la commodité des passants. Pendant le trajet, on apercevait le "salon de lumière" qui permettait d’apprécier l’effet des étoffes à la clarté des bougies… ou du gaz. »
On pourrait plutôt imaginer une gravure ! Cela se situe dans les années 1855-1860 (les Magasins du Louvre ont été ouverts en 1855), en plein Second Empire. En 1860, la photographie existait déjà, bien sûr, mais pratiquait-on la photographie souterraine ?
Splendides photos, monsieur JPD ! Mais quelle déchéance pour ces lieux qui furent luxueux et très passants…Dans les années soixante, le passage hébergeait encore des commerces, dont un antiquaire spécialisé dans les poupées et les jouets anciens…
RépondreSupprimerL’ouvrage de Paul Jarry « Les Magasins de Nouveautés » (Paris, André Barry et Fils Editeurs, 1948) – un « incontournable » sur le sujet – nous apprend qu’une espèce de petit tramway souterrain fonctionna dans ces parages : « Pour réunir au rez-de-chaussée le groupe des galeries qui enveloppaient le hall de l’hôtel [le Grand Hôtel du Louvre] sans avoir à traverser ce dernier, on établit un tunnel où conduisaient deux larges perrons, et afin d’éviter à la clientèle la descente et la montée de ces rampes, on imagina une sorte de tramway, un wagon élégant qui, au repos dans l’une des galeries, descendait à l’étage souterrain, franchissait rapidement l’espace du tunnel et remontait de l’autre côté pour la plus grande joie des enfants et la commodité des passants. Pendant le trajet, on apercevait le "salon de lumière" qui permettait d’apprécier l’effet des étoffes à la clarté des bougies… ou du gaz. »
Interessant! et aurions-nous des photos ?
RépondreSupprimerOn pourrait plutôt imaginer une gravure ! Cela se situe dans les années 1855-1860 (les Magasins du Louvre ont été ouverts en 1855), en plein Second Empire.
RépondreSupprimerEn 1860, la photographie existait déjà, bien sûr, mais pratiquait-on la photographie souterraine ?
Même pas une photographie de gravure ?
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