On trouve à cet endroit une croix attestée en 1540.
Ce calvaire a bien failli disparaître cent fois, mais il est toujours là aujourd'hui.
On le trouve même sur d'anciennes cartes postales, dans son environnement d'alors, coincé entre les gazomètres et les voies de chemin de fer.
Cette scène du film "Les portes de la nuit" de Marcel Carné est on ne peut plus réaliste:
Même dans la journée, c'était lugubre...
Et bien, contre toute attente, notre croix est toujours debout, même si désormais on ne peut plus parler d'un calvaire.
Ces photos datent de 2015:
Et cinq ans après, surprise !
La croix et son socle ont été restaurés en 2019 par les services de la Ville de Paris, grâce à l'action conjointe de la COARC (Conservation des œuvres d'art religieuses et civiles) et du Département de l'histoire et de la mémoire de Paris.
Merci à Marc S. pour ces photos !
Angle de la rue de l'évangile et de la rue d'Aubervilliers, Paris XVIII°.
3 commentaires:
Un vrai miracle, comme on dit dans les albums de Tanguy et Laverdure.
Vers 1990, j'ai bossé pour un d'architecte qui construisait un immeuble rue de l'Evangile. Je me souviens vaguement de ce calvaire et de la friche SNCF, sur laquelle on voyait encore d'immenses mats en treillis métalliques qui servaient, je crois, de réverbères au milieu des voies de chemin de fer. Dans ce quartier les HLM poussaient comme des champignons, la plupart signés Alain Gillot, qui à cette époque était très bien vu à la Mairie de Paris.
Vous donnez une information inexacte en affirmant que ce sont les fidèles qui ont repeint la Croix. Aussi je vous saurai gré de corriger votre article sur ce point. La croix ainsi que son socle ont été restauré entre le 15 octobre et le 1er décembre 2019 non pas par des fidèles, mais par les services de la Ville de Paris et à l'initiative de celle-ci, grâce à l'action conjointe de la COARC et du département de l'histoire et de la mémoire de Paris. C'est aisément vérifiable. JG de M.
Merci de votre vigilance, c'est corrigé !
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