lundi 12 juin 2017

La rue parisienne (6)

Mon petit feuilleton "La rue parisienne" ne plait pas à tout le monde... Je m'en doutais un peu.
Il y a même dans certains bureaux parisiens des gens qui trouvent que j'exagère...
On m'aurait même - dans ces bureaux - qualifié de menteur et de "petit con" alors que je ne suis pas petit !

Alors, pour savoir si j'exagère ou si les services municipaux ne font pas le travail pour lequel nous les payons, observons ce qui va suivre.
Chaque jour depuis le premier juin, ce petit bout de trottoir situé devant un supermarché Carrefour, sur un axe important du XVIII° arrondissement a été photographié.

Résumé des épisodes précédents (du 1° au 5 juin):


Le 6 juin:


Le 7 juin:


Le 8 juin:


Le 9 juin:


Le 10 juin:


Le 11 juin:


Que constatons-nous ?
En onze jours, aucun coup de balai.
En onze jours, aucune affiche enlevée.
En onze jours, pas un graffiti effacé.
Lors de l'unique passage d'une équipe "encombrants", seules les plus grosses pièces ont été emportées; la saleté est restée avec de dangereux morceaux de verre brisé.

Alors que Paris se prépare - dit-on - à accueillir les jeux olympiques, alors que dans d'autres arrondissements, certaines rues sont balayées deux fois par jour, que faut-il penser ?

Que madame Hidalgo présente au CIO des villages Potemkine ?
Que les habitants de certains arrondissements méritent plus de service que d'autres ?
Qui décide, surveille, gère et contrôle le travail des services du nettoiement ?
Pourquoi l'adjoint à la propreté est-il toujours en poste ?

N'en déplaise à la mairie, je continuerai si nécessaire à montrer l'état de saleté dans lequel une équipe d'incapables laisse les parisiens. 
J'aime trop Paris pour fermer les yeux sur ce qui sera - avec les bouchons - le symbole de cette mandature: la saleté.


5 commentaires:

Pierre a dit…

Bonjour Jean-Paul. Je vous offre mon total soutien (quelle générosité !) quant à cette affaire absurde. Bien sûr que vous avez raison. Merde à l'hypocrisie. Voilà neuf ans que je fréquente Paris assidûment et au fil de ces neuf années, l'insalubrité n'a fait que progresser. Et encore, vous êtes un gentil "petit con" car on pourrait démontrer cette insalubrité sur bien des rues plutôt que le long d'un seul mur. Plus que vos idiots détracteurs hypocrites, ceux que j'incrimine sont davantage les trous de balles n'ayant semble-t-il reçu aucune éducation. Les incivilités des gens à notre époque me révulsent. Chaque fois que je me rends à Paris, j'imagine le regard négatif des touristes sur notre capitale. Certains doivent tomber de très haut. En interrogeant ces mêmes touristes, la première chose qu'ils nous disent est: "Paris est très sale".

Anonyme a dit…

Moi, je serais plutôt - limite - le genre du grand, vous voyez...baguenaudant, trainant ses savates, toujours avec son air nonchalant, fatigué, désoeuvré alors que le petit n'arrête pas de bouger, de s'agiter, de gesticuler,d'invectiver, d'agresser verbalement.
Le premier énerve un peu..."mais qu'est-ce qu'il fout à trainasser" disent ses amis, alors que le second agace en permanence. "Quand arrêtera-t-il de nous faire chier" disent ses rares potes et ses voisins qui préfèreraient mon laissez-faire....
Que préférez-vous ?
Personne ? Je vous comprends.
Malheureusement, y'en a plein comme ça.
Otto.

Anne a dit…

Même le 8 juin, date anniversaire s'il en est..., votre appel et -ou- la pelle et le balai (pour plus d'efficacité) d'un employé zélé n'ont permis que le 9, la place soit nette !

Paul Derosny a dit…

Pour les affiches, il s'agit en fait d'une expérimentation de mur composite constitué de sandwich colle/papier/colle/papier/colle/papier...etc jusque obtenir la résistance souhaitée à l'effort.

Paul Derosny a dit…

Quand au matelas, là aussi vous-vous méprenez : c'est un exemple d’hébergement pour les athlètes peut fortunés ou bien n'ayant pas trouvé de sponsor.