mardi 19 juin 2012

Passage Charles Albert

Près de la porte de Saint-Ouen, au milieu d'un quartier massacré par les bétonneuses municipales, le passage Charles Albert résiste et nous rappelle qu'il fut un temps où il faisait bon vivre dans ce petit coin de campagne.











Passage Charles Albert, Paris XVIII°.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un endroit plus populaire et moins pensé que la Cité des Fleurs très voisine.
Dommage quand même. Très dommage.
La fièvre bétonnière finira par ruiner les quartiers les plus vulnérables et puis d'autres.
A quand la destruction du sévère Haussmann ?
Otto.
(alors, comme ça, mon commentaire sur Louis XVIII ne vous a pas plus !?

Unknown a dit…

C'est dans cette rue que j'ai passé mon enfance, ma mère y habite toujours, mais vu que je ne suis pas du genre Tanguy, je n'y habite plus. Quand j'étais gamin, dans les années 80-90 (tout au moins au début), c'était très populaire. C'était une rue où vivaient beaucoup de retraités de la SNCF. Quelques années avant ma naissance, cette rue a été le lieu d'une des planques de Jacques Mesrine.
La rue a été bombardée lors de représailles des nazis en 1944. Une partie des maisons a été soufflée. Mes parents ont acheté l'une d'entre elle et reconstruit une partie à l'identique.
Aujourd'hui, c'est une rue surtout habité par des familles bobos écolo. Fin des années 90 et 2000 c'était habité par des femmes célibataires bossant dans la pub, le milieu artistique. Il y avait aussi un vieux garage, un artisan. L'une des maisons a faillit être acheté par Florent Pagny, une autre par Christophe Salengro, le président grolandais.
Il s'agit de l'une des dernières voies privées ouvertes à la circulation.
Le quartier est devenu branché et bobo, pour preuve, le hasard ludique c'est installé dans le coin, dans l'ancienne gare de l'avenue de St Ouen.
C'est une rue avec énormément d'arbres et d'oiseaux, merles, moineaux, rouges gorges.

JPD a dit…

Merci pour ce très beau témoignage.